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La génétique détaille l’horrible histoire de la traite transatlantique des Noirs

7/26/2020

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Cette science suggeste un usage méthodique de viols des femmes esclaves [noires]  Ref : American Journal of Human Genetics. Pour lire plus l’intégralité de l’article, cliquez ici
Une nouvelle étude basée sur l’ADN offre une vue en profondeur de la traite inhumaine des Noirs en Amérique
​
Une grande partie de ce que nous savons sur les horreurs de l'esclavage dans les Amériques provient de documents historiques.  Mais de nouvelles recherches montrent que des preuves des atrocités de la traite des esclaves peuvent également être retrouvées à partir de l'ADN des Afro-Américains. 

Une étude menée par la société de génétique de consommation 23andMe, publiée ce jeudi 24 juillet dans l'American Journal of Human Genetics, offre une nouvelle perspective des conséquences de la traite transatlantique des esclaves en rapport avec les viols des femmes noires asservies par leurs maîtres blancs et ceux survenus au cours de la traite moins documentée des esclaves qui a eu lieu dans les Amériques. 

C'est l'une des plus importantes études de ce genre, conduite en partie grâce à des bases de données massives de clients 23andMe d’où  les chercheurs ont pu recruter des participants consentants. 

Les auteurs ont compilé des données génétiques de plus de 50 000 personnes des Amériques, d'Europe occidentale et d'Afrique atlantique, et les ont comparées aux archives historiques sur les lieux d'où les esclaves ont été enlevés et où ils ont été réduits en esclavage.  Ensemble, les données et les registres racontent une histoire sur les racines complexes de la diaspora africaine dans les Amériques. 

En grande partie, l'ADN était conforme à ce que montrent les documents.  Mais, selon les auteurs de l'étude, il existe des différences notables. 

Voici certains de leurs résultats et ce qui en découle et se révèle sur l'histoire de l'esclavage :
L’héritage du viol contre les femmes asservies. 

Les travailleurs asservis qui ont été enlevés par la force des terres africaines et amenés aux Amériques étaient pour la plupart des sujets mâles.   Pourtant, les données génétiques montrent que les femmes asservies ont contribué à des réservoirs de gènes à un taux plus élevé.  Aux États-Unis et dans certaines parties des Caraïbes colonisées par les Britanniques, les femmes africaines ont contribué au pool génétique environ 1,5 à 2 fois plus que les hommes africains.  En Amérique latine, ce taux était encore plus élevé.  Les femmes asservies ont contribué au réservoir génétique en Amérique centrale, dans les Caraïbes latines et dans certaines parties de l'Amérique du Sud environ 13 à 17 fois plus. 

Dans la mesure où les personnes d'origine africaine dans les Amériques avaient une ascendance européenne, elles étaient plus susceptibles d'avoir des pères blancs dans leur lignée que les mères blanches dans toutes les régions à l'exception des Caraïbes latines et de l'Amérique centrale.

 Que  suggère cette assertion ?

Ces inclinations dans le réservoir de gènes envers les femmes africaines esclaves et les hommes européens signalent des générations de viol et d'exploitation sexuelle contre des femmes esclaves aux mains de propriétaires blancs, ont écrit les auteurs Steven Micheletti et Joanna Mountain dans un courrier électronique à CNN. 

Le fait que les femmes noires asservies aient souvent été violées par leurs maîtres "n'est pas une surprise" pour les Noirs vivant aux États-Unis, déclare Ravi Perry, professeur de sciences politiques à l'université Howard.  De nombreux récits historiques confirment cette réalité, comme le notent les auteurs de l'étude. 

Mais les différences régionales entre les États-Unis et l'Amérique latine sont ce qui est frappant.

Les États-Unis et d'autres anciennes colonies britanniques obligeaient généralement les esclaves à avoir des enfants afin de maintenir leur main-d'œuvre - ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants d'une femme esclave étaient plus susceptibles d'avoir un père esclave.  La ségrégation aux États-Unis pourrait également être un facteur, ont théorisé les auteurs.  En revanche, les chercheurs soulignent la présence de politiques de blanchiment racial dans plusieurs pays d'Amérique latine, qui ont amené des immigrants européens dans le but de diluer la race africaine.  De telles politiques, ainsi que des taux de mortalité plus élevés des hommes réduits en esclavage, pourraient expliquer les contributions disproportionnées au pool génétique des femmes esclaves, ont écrit les auteurs…

​Carl Gilbert

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John Lewis, l’icône des droits civiques s'éteint à l'âge de 80 ans

7/18/2020

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Par HervéGilbert
John Lewis, militant emblématique de la non-violence et des droits civiques aux États-Unis, ancien compagnon de route de Martin Luther King, activiste communautaire et membre du conseil municipal d'Atlanta, devenu depuis 1986 membre du Congrès américain, est décédé ce vendredi 17 juillet à l’âge de 80 ans.
Cette icône de la lutte des Afro-Américains a mené durant sa vie une bataille acharnée contre la discrimination et l’injustice raciale, se faisant rouer à de multiples reprises et arrêter plus de 40 fois lors de protestations pour dénoncer les lois sur l'immigration et les violations des droits humains perpétrés par l'establishment blanc aux États-Unis. Il a même eu son crâne fracturé par la Police au cours d'une de ses manifestations ayant eu lieu sur le pont Selma en Alabama.Ce pont est devenu l'un des jalons les plus remarquables de sa lutte pour la justice politico-sociale aux États-Unis.
 
« Aujourd’hui, les États-Unis déplorent la disparition d’un des plus grands héros de l’histoire américaine », a écrit la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans un communiqué sur Twitter:

Fils de métayers de l'Alabama, John Lewis a siégé au Congrès américain pendant plus de trois décennies, plaidant pour les causes qu'il défendait en tant que « Freedom Rider»


Infatigable combattant contre la ségrégation, la discrimination et l'injustice dans le Grand Sud - problèmes qui ont refait surface avec une plus grande ampleur  à travers le mouvement « Black Lives Matter » , après le brutal meurtre de George Floyd aux mains de 4 policiers blancs  le 25 mai dernier.
 
Avec Martin Luther King Jr., il a été l’un des pionniers de la Marche sur Washington en 1963, un moment charnière dans le mouvement des droits civiques qui a conduit au passage des droits de vote pour les Noirs deux ans plus tard.


Son livre imagé, reflétant  les différentes phases de la lutte, a connu un immense succès lors de sa parution et pour lequel il a reçu un « National Book Award » en 2011. Barack Obama, le premier président noir élu du pays, lui a octroyé. le prix civil le plus élevé, la «Presidential Medal of Freedom»,  le 15 février 2011, lors d'une cérémonie à la Maison Blanche.Obama a déclaré à la nouvelle de sa mort: « Lewis, l'icône des droits civiques continuera à représenter un phare aux yeux de l'Amérique dans sa marche vers une union plus parfaite ».  ​

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Hervé Gilbert

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Haiti a été la première nation à bannir pour toujours l’esclavage

7/14/2020

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Le revisionnisme historique et même le négationnisme sont des armes que certaines puissances du monde ont utilisées pour dissimuler leurs péchés originels, leurs crimes contre l’humanité, forfaits qu’ils avaient commis autrefois contre d’autres peuples et races. Ce faisant, ces puissances font maintenant usage de leur grande capacité médiatique pour tromper et décevoir tout en essayant de rendre silencieux ces peuples et races qui, eux, ont été victimes de ces forfaits odieux.
Dans le cadre des bouleversement et protestations prenant place à travers le monde suite au meurtre le 25 mai de George Floyd, un Noir américain, aux mains de quatre policiers blancs, ces nations, qui ne sont pas en odeur de sainteté auprès des activistes de droits civiques du fait de leur passé colonialiste et esclavagiste, laissent maintenant accroire qu’elles ont été dès le commencement à l’avant-garde de  l’abolition de l’esclavage des Noirs,  jugé par les ethnologues et sociologues comme l’une des séquelles  du racisme inhérent à ces pays.
Dans ce texte publié ci-dessous dans le journal Washington Post ce 12 juillet 2020 et que RFC a traduit en francais,  Julia Gaffield nous dit, en se basant sur des dates et faits historiques, que ces pays n’ont jamais été les précurseurs et les initiateurs de l’abolition du système esclavagiste, mais plutôt Haiti.
​NDLR
____________________ 

Les manifestations mondiales en faveur de Black Lives Matter ont systématiquement révélé aujourd’hui les séquelles de l'esclavage et du colonialisme. 
Cela en a mis beaucoup sur la défensive.  Les Blancs n'hésitent pas à vanter des histoires d'abolition, soulignant le chemin courageusement suivi par des puissances impériales comme la Grande-Bretagne et la France.  Ils diminuent les réalités et les conséquences de l'esclavage et du colonialisme en exigeant de la gratitude pour avoir mis fin aux mêmes systèmes violents qu'ils avaient précédemment mis en place.
 Ces récits sont historiquement inexacts.  Ni les Français ni les Britanniques n'ont été les premiers à abolir l'esclavage.  Cet honneur revient à Haïti, la première nation à interdire définitivement l'esclavage et la traite des esclaves dès le premier jour de son existence.  Les actes audacieux des Haïtiens pour renverser l'esclavage et le colonialisme se sont répercutés dans le monde entier, forçant des nations esclavagistes comme la Grande-Bretagne et la France à se confronter aux contradictions de leur propre «illumination».  Beaucoup voudraient maintenant oublier cette tranche d’histoire. 
 
À partir de 1697, Haïti était une colonie française du nom de Saint Domingue.  Au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle était la colonie la plus riche au monde, exportant du sucre, du café et de l'indigo en France.  Des hommes, des femmes et des enfants réduits en esclavage ont produit cette richesse dans un système d'esclavage incroyablement violent, réglementé et légitimé par le Code Noir de Louis XIV.  Le taux de mortalité parmi les esclaves était si élevé que les Français importaient constamment de nouveaux captifs pour travailler les plantations.  À tout moment, environ les deux tiers de la population en servitude étaient nés en Afrique. 
En 1791, les esclaves des plaines sucrières du nord de Saint-Domingue se sont soulevés dans une rébellion coordonnée pour détruire l'esclavage français.  Ce soulèvement a initié l’événement de 13 ans ayant conduit à la Révolution haïtienne.  En 1793, les rebelles se sont libérés en forçant les commissaires coloniaux à abolir l'esclavage dans toute la colonie.  La colonie a ensuite envoyé une délégation à l'Assemblée nationale française pour convaincre le gouvernement français d'abolir l'esclavage dans tout l'Empire.  « La Convention nationale déclare que l'esclavage nègre dans toutes les colonies est aboli, en conséquence, elle décrète que tous les hommes, sans distinction de couleur, vivant dans les colonies sont des citoyens français et jouiront des droits garantis par la constitution », a écrit l'Assemblée .  Il s'agit de la première abolition de l'esclavage par la France, une concession offerte pour conserver la précieuse colonie au sein de l'Empire.  Mais cette décision ne fera pas long feu . 
En 1799, Napoléon Bonaparte s'érige en Premier Consul de France et est déterminé à freiner l'autonomie croissante de Saint Domingue sous le dirigeant révolutionnaire et gouverneur colonial Toussaint Louverture, qui publie la constitution coloniale de 1801 qui « abolit à jamais» l'esclavage.  Bonaparte envoie une armée pour remettre Saint Domingue à l'ordre colonial.  Son beau-frère, Charles Leclerc, a déployé [avec succès] ses efforts pour déporter Louverture [comme prisonnier vers la France] et a mené une « guerre d'extermination» [dans la colonie]. 
« Voici mon opinion sur ce pays », écrit  Leclerc dans une lettre à Bonaparte en date du 7 octobre 1802 «nous devons détruire tous les Noirs dans les montagnes - hommes et femmes - et épargner uniquement les enfants de moins de douze ans.  Nous devons annihiler la moitié de ceux des plaines et ne pas laisser une seule personne de couleur dans la colonie qui a porté une épaulette. » 
Ainsi la première abolition française s'est terminée rapidement.  Le retour de Bonaparte à l’ordre colonial comprend l’esclavage et, en 1802, il rétablit l’esclavage dans les autres colonies françaises des Caraïbes.  Mais les rumeurs selon lesquelles la France rétablirait l'esclavage à Saint-Domingue ont déclenché la guerre pour l'indépendance haïtienne en octobre 1802. Et juste après une période d’une année et avec le slogan «Liberté ou la mort», Jean-Jacques Dessalines a mené l'armée révolutionnaire à la victoire.  Le 1er janvier 1804, Dessalines a déclaré l'indépendance d'Haïti, promettant aux Haïtiens « d’asseoir à jamais l'empire de la liberté dans le pays qui nous a donné naissance;  nous devons enlever  du gouvernement inhumain qui nous a longtemps maintenus dans la torpeur des plus humiliantes tout espoir de nous asservir à nouveau;  nous devons alors vivre de façon indépendante ou mourir. » 
Dès le premier jour de son existence, Haïti a interdit l'esclavage. 
Ce fut le premier pays à le faire.  L'année suivante, Haïti a publié sa première constitution.  L'article 2 déclarait : "L'esclavage est aboli à jamais."  En abolissant l'esclavage dans son intégralité, Haïti a également aboli la traite des esclaves, contrairement à l'approche en deux étapes des nations européennes et des États-Unis.
 Sous la pression des révolutionnaires à Saint-Domingue, la France avait aboli l'esclavage, mais elle l'avait rapidement rétabli et relancé la traite des esclaves en 1802. Les Britanniques, dont beaucoup vantent leur rôle de premier plan dans l'abolition, ont cessé la traite des esclaves en 1807, mais ont passé la loi « l'abolition Act » en 1833 et ont continué à asservir les habitants des Caraïbes jusqu'en 1838. Et même  la loi sur l'abolition a également été votée du fait d’ une rébellion majeure ayant eu lieu en Jamaïque en 1831-1832. 
Les Haïtiens, en revanche, ont forcé l'un des empires européens les plus puissants du XVIIIe siècle à abolir l'esclavage, puis à protéger cette abolition en déclarant l'indépendance.  Les révolutionnaires haïtiens ont été les architectes de l'abolition de la France en 1793 et ​​en 1994 et ils ont fondé un État abolitionniste dans les Amériques en 1804.
Un soutien comprehensif de Black Lives Matter doit reconnaître et célébrer l'histoire des Noirs et son rôle fondateur dans la formation du monde moderne, y compris l’abolition de l'esclavage.  En faisant taire Haïti et en effaçant son rôle essentiel dans l'histoire moderne, les nations euro-américaines ont pu revendiquer avec forfanterie des droits d’abolitionnistes plutôt que de reconnaitre leur participation séculaire à l'esclavage de ce côté de l’Atlantique et leur lenteur et réticence à prendre des décisions pour y mettre fin, conformément aux exigences des peuples noirs. 
C'est pourquoi Haïti doit être au centre de toutes les conversations sur l'abolition de l'esclavage.  Les Haïtiens ont défié toutes les chances et se sont battus courageusement pour leur liberté; personne ne leur avait accordé cette liberté. 
www.washingtonpost.com/outlook/2020/07/12/haiti-was-first-nation-permanently-ban-slavery/#comments-wrapper Julia Gaffield est professeure agrégée d'histoire à Georgia State University et est l'auteur de «Haitian Connections in the Atlantic World: Recognition after Revolution» (UNC Press, 2015).

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RFC.

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Visite et discours controversés du président Donald Trump au Mont Rushmore situé dans l’Etat du Dakota du Sud

7/4/2020

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Par Carl Gilbert
​A la veille du 4 juillet, 244 -ème jour de l’indépendance des Etats-Unis, Trump s’est rendu dans le Dakota du Sud pour apparemment vénérer la mémoire des 3 trois lointains présidents américains dont les têtes sont sculptées* dans le granit au Mount Rushmore. Ces quatre présidents sont George Washington, Abraham Lincoln, Thomas Jefferson et Theodore Roosevelt.

Cette visite est émaillée dès le départ de multiples controverses vu que trois de ces présidents  George Washington et Theodore Roosevelt ne sont pas du tout  du point de l’histoire américaine en odeur de sainteté  auprès des activistes de l’heure du fait que Washington – le 25 -ème président--et Jefferson furent des propriétaires d’esclaves et que Roosevelt, lui, était selon certains, imprègne de stéréotypes  aux connotations racistes et paternalistes qui le mettaient dans la catégorie de ceux qui pensaient que le Noir ou d’autres personnes de niveau socioéconomique plus bas étaient « le fardeau de l’homme blanc » - The White Man’s Burden. En plus, cette statue de Roosevelt qui le montre dans un parc de New-York sur un cheval avec à pied un Noir et un Amérindien de chaque côté du cheval est vue cependant par de fins observateurs comme un message subliminal ou infraliminaire comme quoi le Noir ou l’Amérindien sont des peuples inferieurs. Une statue que le maire de New-York va enlever à tout moment de ce parc.

La seconde controverse concernant la visite de Trump au Mount Rushmore relève du fait que nombre des activistes du moment estiment que la visite de Trump est en quelque sorte extraterritoriale vu que les monuments ont été érigés sur un territoire (Black Hills) appartenant a la tribu amérindienne des Sioux, un statut reconnu en 1980 par une décision de la Cour suprême des Etats-Unis. Et pour faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, un groupe de manifestants compose essentiellement de gens de souche indigène a essayé de bloquer l’autoroute menant à ces monuments. L’autoroute a été dégagée grâce à l’intervention de la garde nationale.

Alors que la crise sanitaire de la Covid-19 continue de s'aggraver dans le pays, l’autre controverse des plus significatives que la visite de Trump a soulevée dans la région des Black Hills est le rassemblement de plus de 7000 personnes en dehors de tous les protocoles émis par CDC et ses experts scientifiques dans sa tentative contrôler la propagation de la la maladie.  Le suppôt de Trump en la personne de la gouverneure Kristi Noem a exacerbé la polémique quand sur un ton défiant elle a annoncé à qui voulait l’entendre que ce rassemblement a l’occasion de la visite présidentielle se ferait sans mandat obligatoire du port du masque et sans distanciation physique, les 7000 invités étant libres de crier ou chanter comme ils le voulaient, ce qui, selon les experts, propulse le virus sur une distance assez grande. Tout ceci, en marge de la l’infection a la Covid-19 de la petite amie Don Trump, Jr., d’une douzaine d’agents du Service secret et d’officiels de la campagne électorale de Trump et du vice-président Mike Pence suite a un meeting ayant lieu à Tulsa dans les mêmes conditions d’insalubrité. A cette controverse est venue s’ajouter l’objection de Neil Young de l’utilisation de trois de ses chansons par l’entourage électoral de Trump comme prélude à cette activité, le musicien accordant son appui de préférence aux Sioux protestant la présence du président sur une portion « sacrée » de leur territoire.

Dans un discours représentant le clou de la soirée, outre un spectacle de feux d’artifice, Trump a fustigé ceux qui veulent «démanteler» l'héritage des États-Unis, ceci, relatif au démantèlement de monuments des esclavagistes confédérés  prenant place à travers le pays depuis le meurtre affreux du Noir George Floyd aux mains de quatre policiers blancs, en marge des multiples manifestations au niveau national et international se faisant presque quotidiennement sous la bannière de Black Lives Matter.

« Aucun mouvement qui cherche à démanteler notre cher héritage ne peut avoir, en son cœur, un amour pour les États-Unis. L’idéologie radicale qui attaque notre pays avance sous couvert de justice sociale, mais en réalité, elle détruira la justice et la société » a déclaré Trump qui n’a rien dit au sujet de la pandémie si ce n’est pour remercier tous ceux qui sont en première ligne se battant contre le virus.
​
Les États-Unis ont enregistré le vendredi 3 juillet 57 683 nouvelles infections, selon le comptage de l'université Johns Hopkins, un niveau record depuis le début de la pandémie tandis que le nombre de décès s’élève à plus de 130 000.  A quatre mois de l’élection présidentielle, la popularité de Donald Trump est en baisse dans les sondages.


Carl Gilbert

* Le sculpteur de Mount Rushmore -Gutzon Borglum- fut apparemment un membre du KKK et fut désigné de ciseler sur le Mount Georgia les monuments des esclavagistes confédérés du Sud des Etats-Unis.

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