Haiti: La population du Bas-Delmas prise entre les groupes de "Viv Ansanb" et la police qui tire aveuglément pour venger la mort de trois policiers UTAG
Le dimanche 9 juin, trois membres de la police anti-gang avaient été tués alors qu’ils patrouillaient un quartier dans la commune de Bas-Delmas, fief de Jimmy Chérizier alias Barbecue. Suite à ces meurtres présentés par la suite par Chérizier come des actes de légitime de défense car les policiers anti-gangs auraient été à la recherche de jeunes riverains de la zone pour aller les exécuter sommairement et les jeter ensuite dans des fosses communes, le PM choisi Garry Conille avait réagi. En présentant ses condoléances aux familles des agents tombés, il a fait comprendre que la mort de ces trois policiers ne passerait pas sans justice, que les coupables seront retrouvés et jugés.
C’est comme si Conille attendait une telle occasion pour s’atteler à son baptême de feu en tant que nouveau premier ministre. Bien qu’il ne se soit pas montré arrogant dans son discours de circonstance (la maladie l’oblige peut-être), il était pourtant clair : son gouvernement ira après les responsables dont Jimmy Chérizier, qui, lui, a comme revendiqué cette attaque.
Des bulletins venant principalement des riverains parlent de patrouilles agressives de la police menées contre les habitants de Bas Delmas, patrouilles qui tirent aveuglément contre tous ceux qui bougent, sur les maisonnettes des riverains, des petits ateliers locaux alors que les individus des groupes armés ou bandits restent bien cachés dans leurs trous. Une tactique que les riverains rejettent aussi vu qu’ils sont les victimes premières de ce comportement de tous ces » va-t-en-guerre ».
Les prétendus représentants de droits humains restent bouche bée devant ces exactions des policiers de UTAG et d'autres unités de a police qui n’apprendront pas mieux de leurs congénères kenyans—s’ils viennent en Haiti--car selon les informations dans les journaux kényans et de droits humains internationaux, ces « policiers de la paix » sont des gens brutaux, sans scrupules qui font disparaître leurs victimes dans des fosses communes ou des rivières du Kenya.
C’est bien l’ONU ( https://news.un.org/en/story/2023/08/1139487) qui a informé au sujet des victimes d’enfants à cause des tirs croisés entre la police et les groupes armés. Le Haut-Commissariat de l’ONU n’a rien émis jusqu’à présent des préoccupations qu’il pourrait avoir à ce sujet comme il le fait assez souvent en face de ces mêmes tactiques utilisées parfois par l’armée israélienne contre les Palestiniens : destructions de maisonnettes, incendies, tirs aveugles, gaz lacrymogène, usage de pelles mécaniques lourdes, etc.
De son côté la police haïtienne a fait l’annonce de ces patrouilles au Bas-Delmas sur sa page Facebook en anglais et en créole. https://www.facebook.com/pnh.ht/.
Voici maintenant les audios des riverains se plaignant de ces exaction de policiers qui apparemment cherchent une revanche pour la mort tragique de leurs congénères.
Quand le Kenya prête ses services au Core Group pour aider la police haïtienne
Le Kenya, pays africain qui se situe dans l’est du continent africain et a pour pays voisins, au nord le Soudan du Sud et l'Éthiopie, à l'est la Somalie, au sud la Tanzanie et à l'ouest l'Ouganda, a « accepté de considérer d'être le chef de bande sur "l'invitation d'un groupe d'amis d'Haïti" aux fins de mener une intervention policière et armée en Haïti. Qui dit groupe d'amis dit Core Group qui depuis longtemps ne savait où donner de la tête pour arriver à envoyer une force militaire en Haïti. Le Kenya, ayant ses propres bouleversements socio-politiques et une force de police qui laisse à désirer, se gratte la tête --pour ainsi dire--avant de se laisser entraîner dans une aventure aussi imprévisible que peu attrayante ou les forces en présence sont loin de se courber devant des pressions de part et d'autre. En effet, dans sa note officielle (du ministère des Affaires étrangères), le Kenya dit attendre un agenda ou bien une feuille de route concise quant à sa mission en Haiti, ceci, venant de l'ONU. C'est à se demander si la Chine ou la Russie vont encore une fois adopter de par leur veto au Conseil de sécurité leurs principes de non-ingérence dans les affaires internes d'un autre pays.
Pendant ce temps, le secteur populaire se soucie du fait que nombre de rapports médiatiques accusent la police de Kenya de brutalité systémique, se demandant si ce n'est pas du KOURI POU LA PLI TONBE LAN BASIN (Courir pour s'abriter de la pluie et tomber ensuite dans une mare d'eau). Le CORE group ne parle parle point de ce qui pourrait amener la paix en Haiti: par exemple de leur exploitation continue de la misère du peuple haïtien en complicité avec les vassaux indigènes qui jouissent de l'impunité même après avoir assassiné un président haïtien qui manifestait tant soit peu une velléité de travailler pour les masses haïtiennes. Et le PM de facto Ariel Henry de déclarer ensuite avoir parlé ("au nom du peuple haïtien") avec le président du Kenya de ce nouveau complot tramé contre le peuple haïtien"pour ainsi dire.
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Un parent portant son enfant après l'avoir récupéré à l'école, passe devant la police alors qu'elle mène une opération contre des gangs dans le quartier Bel-Air de Port-au-Prince, Haïti, le vendredi 3 mars 2023.AP - Odelyn Joseph
Crise provoquée par les étrangers comme l'assassinat du président Moïse aux fins d'occuper Haiti et voler ses ressources naturelles (vox populi). Et des causes profondes telles perçuespar un observateur unique dansThe Truth about Haiti (en francais)
"On est le 2 janvier. C'est le “Jour des Aïeux”, jour du souvenir des Héros illustres & anonymes de la Patrie qui ont versé leur sang pour l'accomplissement des idéaux de Liberté, d'Égalité, de Fraternité des humains. Gloire éternelle à eux !"#Haïtinaute
Cette page sera mise à jour autant que possible pour vous informer de l'évolution de la crise de gouvernance en Haïti après le renvoi du PM Jean-Henry Céant par la chambre basse du congrès haïtien suite aux manifs de février 2019.
Videoclips, en bas, d’une crise qui culmine : une voiture blindée de la police est saisie par des manifestants ce dimanche 23 février 2020
(1) Une vidéo montrant en haut un mouvement de foule se dirigeant vers le palais national en Haiti ce mercredi 13 février 2013. (2) Michel Soukar, historien, au sujet du PM Jean Henry Céant