Haïti- Martine Moïse ne fait pas confiance au gouvernement actuel parce qu'il est cité dans l'assassinat de son mari et n'organisera pas des élections

Publié le 21 juin 2024 

Le 7 juillet prochain ramène le deuxième anniversaire du meurtre de Jovenel Moïse. Quoique des sbires de peu d'importance  soient en prison du fait qu'ils étaient simplement de la petite canaille tant aux Etats-Unis ou en Haïti,  les commanditaires -- en veston ou ceux derrière les fenêtres vitrées de grands bâtiments ou de mansions surplombant les plages des grandes villes du  continent nord-américain-- du complot ourdi et financé contre Moïse sont loin d'être connus par le peuple haïtien. Faudrait-t-il un journal comme le New York Times par exemple pour  faire connaître au monde entier, plusieurs années plus tard,  qui étaient les vrais cerveaux du  crime odieux. Comme cela était arrivé pour un autre crime, le coup d'Etat  en 2004 contre le président Aristide, quand des ambassadeurs étrangers interviewés par ce journal ont cité les pays--les leurs-- derrière le putsch  contre le président haïtien, en complicité avec des oligarques et des prétendus membres de l'opposition.

Cette fois-ci, la veuve du président assassiné  estime que la "vérité verra le jour" au sujet de son mari défunt. Aussi veut-elle voir le départ d'Ariel Henry qui est impliqué dans le complot, d'après la partie haïtienne de l'enquête, et n'organisera pas des élections tout en faisant comprendre aussi que le peuple n'a que le "bwa kale" pour se défendre contre l'insécurité. Ecouter en bas Martine Moïse dans son entretien avec France 24.

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