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Covid-19: l'Unicef alerte sur la déscolarisation en Amérique latine et aux Caraïbes
L’Unicef a présenté ce mercredi 3 mars 2021 à New York un rapport qui fait état d’une situation catastrophique dans le monde en matière d’éducation depuis le début de la pandémie. Selon l’Unicef, plus de 168 millions d’enfants sont privés d’écoles depuis près d’un an. Deux tiers des pays où cette situation a été constaté sont en Amérique latine ou dans les Caraïbes. C’est-à-dire que 98 millions d’élèves de cette partie du monde ont été privés pendant près d’un an d’école.
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Un chirurgien de New-York, Ronald Verrier, originaire d'Haiti, succombe à la pandémie ce 8 avril 2020
Les dirigeants mondiaux s’unissent pour veiller à ce que chacun, partout, ait accès aux nouveaux vaccins, tests et traitements contre la COVID-19Rassemblement inédit de chefs d’État, d’institutions et d’entreprises pour sceller un engagement à accélérer le développement et la mise disposition pour toutes les populations
24 avril 2020 Communiqué de presse Les chefs d’État et des dirigeants de la santé mondiale ont pris aujourd’hui un engagement sans précédent à œuvrer ensemble pour accélérer le développement et la production de nouveaux vaccins, tests et traitements contre la COVID-19 et en garantir l’accès équitable à l’échelle planétaire. La pandémie de COVID-19 a déjà frappé plus de 2,4 millions de personnes et coûté la vie à plus de 160 000 d’entre elles. Elle prélève un très lourd tribut sur les familles, les sociétés, les systèmes de santé et les économies dans le monde et, tant que ce virus menacera un pays, c’est le monde entier qui sera en péril. Dans ce contexte, nous avons un besoin urgent de vaccins, de produits de diagnostic et de traitements novateurs contre la COVID-19, tout en suivant les mesures en place pour garantir la distanciation physique entre les personnes et en veillant à tester et suivre tous les contacts de celles chez qui le virus a été détecté. « Nous n’enrayerons la marche de la COVID-19 que grâce à la solidarité », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Les pays, les partenaires de la santé, les fabricants et le secteur privé doivent agir de concert pour veiller à ce que chacun puisse profiter des fruits de la science et de la recherche. » Le travail a d’ores et déjà débuté. Depuis janvier, l’OMS collabore avec des chercheurs issus de centaines d’institutions pour mettre au point et tester des vaccins, normaliser les épreuves et les approches réglementaires pour de nouvelles conceptions des essais et définir les critères de priorisation des vaccins candidats. L’Organisation a préqualifié des produits de diagnostic qui servent partout dans le monde et d’autres sont en cours de développement. Enfin, elle coordonne un essai mondial sur l’innocuité et l’efficacité de quatre traitements contre la COVID-19. Tout l’enjeu consiste à accélérer et à harmoniser les procédures pour faire en sorte que les produits, une fois jugés sans danger et efficaces, puissent être acheminés jusqu’aux milliards de personnes qui en ont besoin. L’expérience, acquise par exemple aux débuts des traitements contre le VIH ou dans le déploiement du vaccin contre la flambée de H1N1 en 2009, nous a montré que même lorsque des outils sont disponibles, ils ne le sont pas pour tous de façon équitable. C’est ainsi que les dirigeants se sont réunis aujourd’hui dans le cadre d’un événement en ligne, co-organisé par l’Organisation mondiale de la Santé, le Président français, la Présidente de la Commission européenne et la Fondation Bill et Melinda Gates. Parmi les autres participants, figuraient le Secrétaire général des Nations Unies, le Président de la Commission de l’Union africaine, le Président du G20, ainsi que les chefs d’État de France, d’Afrique du Sud, d’Allemagne, du Vietnam, du Costa Rica, d’Italie, du Rwanda, de Norvège, d’Espagne, de Malaisie et du Royaume-Unie (représenté par le Premier secrétaire d’État). Les dirigeants de la santé représentant la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), GAVI – l’Alliance du vaccin, le Fonds mondial, UNITAID, le Wellcome Trust, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA), le Developing Countries Vaccine Manufacturers’ Network (DCVMN) et la International Generic and Biosimilar Medicines Association (IGBA) se sont engagés à agir ensemble, guidés par une aspiration commune à mettre la planète à l’abri de la souffrance humaine et des conséquences sociales et économiques dévastatrices de la COVID-19, dans le but de lancer cette collaboration novatrice. Deux envoyés spéciaux les ont rejoints : Ngozi Okonjo-Iweala, Président du Conseil d’administration de Gavi, et Sir Andrew Witty, ancien Président-Directeur général de GlaxoSmithKline. Ils ont fait la promesse d’œuvrer à un accès équitable fondé sur un niveau de partenariat jamais vu auparavant. Ils ont également convenu de parler d’une seule et même voix, de s’appuyer sur l’expérience du passé et de se rendre mutuellement des comptes et à en rendre au monde entier et aux communautés. « Nous partageons le même engagement : faire en sorte que toutes les personnes aient accès à tous les outils pour prévenir, détecter, traiter et venir à bout de la COVID-19 », a déclaré le Dr Tedros. « Aucun pays ni aucune organisation ne peut y parvenir seul. Le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 rassemble la puissance combinée de plusieurs organisations pour agir rapidement et à grande échelle. » Les dirigeants de la santé en appellent à la communauté mondiale et aux dirigeants politiques afin qu’ils soutiennent cette collaboration que fera date et demandent aux bailleurs de fonds d’apporter les moyens nécessaires pour accélérer la concrétisation de ses objectifs, en tirant parti de l’occasion qu’offre la future initiative de collecte de fonds qui débutera le 4 mai 2020. Pilotée par l’Union européenne, cette initiative a pour objectif de mobiliser les moyens considérables nécessaires en vue d’accélérer le travail mené pour protéger le monde de la COVID-19. Le coronavirus serait capable d’envahir le cerveauUne étude de l’université de Yale indique que les maux de tête et la confusion expérimentés par certains malades du Covid-19 pourraient être liés à une invasion directe du cerveau par le virus.
Les maux de tête, la confusion et les délires expérimentés par certains malades du Covid-19 pourraient être le résultat d’une invasion directe du cerveau par le coronavirus, selon une étude publiée mercredi. Les recherches sont encore préliminaires mais apportent des pistes pour soutenir ce qui n’était il y a peu qu’une théorie largement non prouvée. Selon l’étude, dirigée par Akiko Iwasaki, immunologue de l’université de Yale, le virus est capable de se dupliquer à l’intérieur du cerveau, et sa présence prive d’oxygène les cellules du cerveau avoisinantes. La fréquence de cette situation n’est pas encore claire. S. Andrew Josephson, chef du département de neurologie à l’Université de Californie à San Francisco, a loué les techniques utilisées dans l’étude, disant que «comprendre s’il y a ou non une implication virale directe dans le cerveau est extrêmement important». Il a toutefois ajouté qu’il resterait prudent jusqu’à ce que les recherches fassent l’objet d’une évaluation par des pairs. Conséquences neurologiques Il ne serait pas entièrement choquant que le Sars-CoV-2 soit capable de pénétrer la barrière hémato-encéphalique, une structure qui entoure les vaisseaux sanguins du cerveau et essaie de bloquer les substances étrangères. Mais les médecins pensaient jusqu’ici que les conséquences neurologiques constatées chez environ la moitié des patients Covid hospitalisés pourraient être le résultat d’une réponse immunitaire anormale – «l’orage de cytokine» – provoquant une inflammation du cerveau, plutôt que d’une invasion du cerveau par le virus. La professeure Iwasaki et ses collègues ont décidé d’approcher la question de trois manières: en infectant de mini-cerveaux créés en laboratoire (les organoïdes cérébraux), en infectant des souris et en examinant le cerveau de malades morts du Covid-19. Capable de «pirater» la cellule Dans les organoïdes cérébraux, l’équipe a découvert que le virus était capable d’infecter des neurones puis de «pirater» la machinerie de la cellule du neurone pour se dupliquer. Les cellules infectées provoquaient la mort des cellules environnantes en les privant d’oxygène. L’un des principaux arguments contre la théorie de l’invasion directe du cerveau était que le cerveau n’a pas de niveaux élevés d’une protéine appelée ACE2, à laquelle le coronavirus s’accroche, et qui se trouve en abondance dans d’autres organes comme les poumons. Mais l’équipe a découvert que les organoïdes avaient assez d’ACE2 pour faciliter l’entrée du virus, et les protéines étaient aussi présentes dans le cerveau des patients décédés. L’équipe a aussi examiné deux groupes de souris: l’un avait été génétiquement modifié pour avoir des récepteurs ACE2 seulement dans les poumons, l’autre seulement dans le cerveau. Traces de virus dans le cerveau Les souris infectées aux poumons présentaient des lésions dans cet organe; les bêtes infectées au cerveau ont elles rapidement perdu du poids et sont vite mortes, signe potentiel d’une létalité accrue quand le virus pénètre le cerveau. Les cerveaux de trois patients morts de complications sévères liées au Covid-19 présentaient aussi des traces du virus, à des degrés divers. Des enfants et leur famille à l'intérieur d'un bâtiment occupé qui abritait une usine, en pleine pandémie de coronavirus à Rio de Janeiro, au Brésil, le jeudi 4 mars 2021. AP - Silvia Izquierdo
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Quels traitements contre l’épidémie de Covid-19 [dans les pays du Sud]?Selon les scientifiques, entre 80 et 85% des gens affectés par le COVID-19 s'en remettent sans majeures complications. Aussi 15 à 20 pourcent peuvent-ils développer des signes de syndrome de détresse respiratoire aiguë, pneumomie, insuffisance rénale ou bien demontrer une défaillance au niveau de plusieurs organes (multiviscérale) pouvant conduire à la mort. Ces complications se retrouvent en général chez les personnes ågées, celles atteintes de maladies chroniques ou qui sont faibles au point de vue immunitaire (défense).
Ces complications requièrent alors des équipements modernes comme des machines à dialyse ( dans les cas de défaillance rénale) ou bien le ventilateur qui procure la ventilation mécanique. (VM) . Cette ventilation se pratique le plus souvent dans un contexte de soins critiques (médecine d'urgence ou réanimation) et d'anesthésie mais peut aussi être dispensée à des patients souffrant d'une insuffisance respiratoire, comme ce serait le cas des gens subissant la complication pulmonaire évoquée plus haut. Un ventilateur dans des cas d;insuffisance respiratoire aiguë ou chronique
Aux Etats-Unis, on estime qu'il y a 72.000 ventilateurs tandis qu'il existe un total de 924.107 lits d' hôpitaux encadrés d'un personnel.
Pour les machines à dialyse, le nombre y serait de 48.000, à considérer 4.800 centres de dialyse en fonction. Que dire du nombre de ces équipements vitaux dans les pays dits du sud, face au COVID-19? Carl Gilbert, MD Note: En dernière heure, l'Etat de New-York (U.S.) a annoncé que les immigrants illégaux peuvent se faire tester sans aucune crainte.. Sujet lié: 7 étapes de prévention... Cliquez en bas pour savoir davantage au sujet du coronavirus (COVID-19) et du développement de la pandémie via CDC
Selon une enquête mondiale menée par l’OMS, 90 % des pays ont souffert de perturbations de leurs services de santé essentiels depuis le début de la pandémie de COVID-19L’OMS s’apprête à mettre à disposition des outils de formation et de suivi pour améliorer la prestation des services pendant une pandémie
31 août 2020 Communiqué de presse Genève EnglishالعربيةРусскийEspañol L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié aujourd’hui les résultats d’une première enquête indicative sur l’impact de la COVID-19 sur les systèmes de santé - en anglais, sur la base des rapports transmis par 105 pays. Les données collectées dans cinq Régions au cours de la période allant de mars à juin 2020 montrent que la quasi-totalité des pays (90 %) ont connu des perturbations de leurs services de santé, les pays à revenu faible et intermédiaire rapportant les difficultés les plus graves. La majeure partie des pays ont indiqué que de nombreux services courants et non urgents ont été suspendus, tandis que les soins essentiels – tels que le dépistage et le traitement du cancer et le traitement du VIH – ont subi des interruptions à haut risque dans les pays à revenu faible. « L’enquête met en lumière les défaillances de nos systèmes de santé, mais elle est aussi utile pour concevoir de nouvelles stratégies afin d’améliorer la prestation des soins de santé pendant une pandémie et au-delà », commente le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « La COVID-19 devrait permettre à tous les pays d’apprendre que la santé ne peut être un choix entre deux options, l’une au détriment de l’autre. Nous devons mieux nous préparer aux situations d’urgence mais aussi continuer à investir dans des systèmes de santé qui répondent pleinement aux besoins des populations tout au long de la vie. Les services ont été universellement touchés. Selon les rapports transmis par des informateurs clés, les pays ont en moyenne connu des perturbations dans 50 % d’un ensemble de 25 services indicateurs. Parmi les domaines les plus fréquemment perturbés figuraient la vaccination systématique – les services de proximité (70 %) et les services en centres de soins (61 %), le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles (69 %), la planification familiale et la contraception (68 %), le traitement des troubles de la santé mentale (61 %), le diagnostic et le traitement du cancer (55 %). Les pays ont également signalé des dérèglements dans le diagnostic et le traitement du paludisme (46 %), la détection et le traitement des cas de tuberculose (42 %) et dans les traitements antirétroviraux (32 %). Bien que certains domaines des soins de santé, comme les soins dentaires et la réadaptation, aient pu être délibérément suspendus conformément aux protocoles gouvernementaux, les perturbations de bon nombre des autres services auront certainement des effets néfastes sur la santé de la population à court, moyen et long terme. Des services d’urgence potentiellement vitaux ont été perturbés dans près d’un quart des pays ayant répondu à l’enquête. Les services d’urgence 24h/24 par exemple ont été touchés dans 22 % des pays, les transfusions sanguines urgentes perturbées dans 23 % des pays, et la chirurgie d’urgence affectée dans 19 % des pays. Des perturbations dues à la combinaison de facteurs secondaires liés à l’offre et à la demande. 76 % des pays ont signalé une réduction de la fréquentation des soins ambulatoires en raison de la baisse de la demande et d’autres facteurs tels que le confinement et les difficultés financières. Le facteur le plus fréquemment signalé du côté de l’offre a été l’annulation des services non urgents (66 %). Parmi les autres facteurs mentionnés par les pays figurent le redéploiement du personnel pour les services de secours liés à la COVID-19, l’indisponibilité des services en raison des fermetures et les interruptions dans la fourniture de matériel médical et de produits de santé. Adaptation des stratégies de prestation de services. De nombreux pays ont commencé à mettre en œuvre certaines des stratégies recommandées par l’OMS pour atténuer les perturbations dans les services, telles que le triage afin d’identifier les priorités, le passage aux téléconsultations avec les patients, les changements apportés aux pratiques de prescription et à la chaîne d’approvisionnement et les stratégies d’information sur la santé publique. Toutefois, seuls 14 % des pays ont indiqué avoir supprimé les frais à la charge des utilisateurs, ce que préconise l’OMS pour compenser les difficultés financières potentielles que connaissent les patients. L’enquête donne également une indication des expériences vécues par les pays dans l’adaptation des stratégies afin d’atténuer l’impact sur la prestation des services. Malgré ses limites, elle souligne la nécessité d’améliorer le suivi en temps réel des changements dans la prestation et l’utilisation des services, au fur et à mesure des variations probables de l’épidémie au cours des prochains mois, et d’adapter les solutions en conséquence. À cette fin, l’OMS continuera de travailler avec les pays et de fournir des outils de soutien pour faire face aux retombées de la COVID-19. Compte tenu des demandes urgentes d’aide formulées par les pays pendant la riposte à la pandémie, l’OMS crée actuellement le Centre d’apprentissage sur les services de santé dans le contexte de la COVID-19, une plate-forme web qui permettra de partager les expériences et de s’inspirer des pratiques nationales innovantes pouvant être utiles dans le cadre de la riposte collective mondiale. L’OMS élabore également d’autres enquêtes au niveau infranational et dans les établissements de santé afin d’évaluer l’impact à long terme des perturbations et d’aider les pays à évaluer les avantages et les risques de la poursuite de différentes stratégies d’atténuation. Note à l’intention des rédacteurs L’enquête consistant en une évaluation rapide de la continuité des services de santé essentiels pendant la pandémie de COVID-1 (HYPERLIEN) a été menée dans 159 pays (toutes les Régions de l’OMS à l’exception des Amériques). Cent cinq réponses ont été reçues (taux de réponse de 66 %) de hauts fonctionnaires du ministère de la Santé pour la période allant de mars à juin 2020. L’objectif de l’enquête était d’obtenir informations et perspectives à la fois sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur jusqu’à 25 services de santé essentiels dans les pays et sur la façon dont les pays adaptent leurs stratégies pour maintenir les services essentiels. Bien que ce type d’enquêtes aient certaines limites, leur utilité réside dans leur caractère exhaustif, 25 services de santé essentiels étant examinés (par opposition aux enquêtes sur un seul sujet) et les perturbations de ces services étant présentées d’une manière comparable dans plus de 100 pays. Il en ressort que même des systèmes de santé solides peuvent être rapidement dépassés et mis en péril par une flambée de COVID-19, d’où la nécessité d’une collecte régulière de données et d’adaptations stratégiques pour assurer le maintien de la prestation des soins essentiels.
La 75e Assemblée générale de l'ONU chamboulée par le Covid-19C'est le coup d’envoi, ce lundi 21 septembre, de la 75e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Mais le Covid-19 a bouleversé le programme. Alors que d’habitude chefs d’État et de gouvernement s’envolent pour New York délivrer leurs discours et se rencontrer de façon impromptue dans les couloirs, cette année, les rencontres seront en grande majorité virtuelles et les discours ont été préenregistrés.
Avec la correspondante de RFI à New York, Carrie Nooten Les festivités débuteront ce lundi 21 septembre par une cérémonie modeste pour célébrer les 75 ans de l’ONU avec les diplomates basés à New York, et ce alors que l’anniversaire en grande pompe a été annulé en juin dernier. Ce sera l’occasion pour des personnalités politiques de réclamer des Nations unies plus fortes, et un multilatéralisme renforcé. Mardi, le secrétaire général, Antonio Guterres, s’adressera à l’Assemblée et devrait appeler de ses vœux un vaccin contre le Covid-19 distribué équitablement dans le monde, ainsi qu’un cessez-le-feu global. Il sera suivi par les discours des chefs d’État diffusés tour à tour. « Le Covid-19 a révélé énormément de problèmes dans différents pays et entre des pays. Et je pense que la plupart des chefs d’État pensent que les Nations unies n’ont jamais été aussi nécessaires que maintenant, mais il faut que ce soit une ONU pertinente et capable de gérer ces défis globaux, que ce soit le Covid-19, le changement climatique ou d’autres problèmes », a déclaré l'ambassadeur européen à l'ONU, Olof Skoog. Tous les pays membres vont faire un discours La virtualité de la rencontre a créé un effet bénéfique secondaire, car jamais autant de discours n’auront été prononcés à une session. Tous les pays membres, au total 193, ont répondu présents, et il faudra cinq jours et demi pour tout écouter. Trois autres grands temps forts sont à noter : un sommet sur la biodiversité, des séminaires à distance sur les objectifs de développement durable pour 2030 – lancés il y a cinq ans et qui ont pris énormément de retard à cause de la pandémie de Covid-19. Et enfin, le sommet Beijing+25, sur l’égalité des sexes et la condition de la femme, 25 ans après la conférence référence sur le sujet, qui s’était tenue à Pékin. En outre, des réunions spéciales sur le Liban – coprésidées avec la France –, la Centrafrique et la Libye – une suite à la conférence de Berlin – seront organisées en marge du programme officiel. |