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Réflexions d’une lectrice après lecture « Des mots pour conjurer nos maux » de Max Dorismond

11/25/2019

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Sans la patrie, l’homme est un point perdu dans les hasards du temps et de l’espace1».​
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Sommes-nous des sans patrie ? 
​L’auteur Des mots pour conjurer nos maux, nous invite sans doute à cette réflexion. L’exil apprend à ses victimes à mieux aimer leur patrie. Tous ceux qui ont dû partir pour des raisons différentes ne cessent de penser à ce pays qu’ils ont dû quitter malgré eux : Haïti.
            Après avoir lu avec beaucoup d’intérêt, les articles de nombreux chroniqueurs de la Diaspora haïtienne, sur la politique boiteuse des différents gouvernements qui se sont succédés depuis plus de 60 ans, voici que monsieur Max Dorismond retrace pour le lecteur les problèmes cruciaux de la nation haïtienne où se joue la plus grande tragédie dans la mer des Caraïbes.
            C’est un cri du cœur que lance l’auteur dans un style parfois acerbe et bouleversant par Des mots pour conjurer nos maux. Ce titre accrocheur ne laisse aucun lecteur indifférent. Ne pouvant lutter à main nue contre une telle tragédie, monsieur Dorismond se joint par ses écrits à ceux qui luttent et dénoncent les faits par leur plume. L’auteur connait la force des mots qu’il utilise de façon claire et concise pour dénoncer la bêtise de ses gens qui portent des œillères pour ne pas voir et des bouchons pour ne pas entendre. Essayez donc de briser le béton armé qui plombe un cœur.
            Les plus désespérés sont les chants les plus beaux / Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots2, a écrit A. de Musset. Pour notre peuple, ces chants sont ceux de la misère toujours tragiques et tellement tristes, sanglots d’un peuple fatigué de souffrir. Si l’expérience est la somme des erreurs, la somme des bêtises des hommes de ce pays est devenue une montagne infranchissable avec le temps. Le lecteur qui parcourt ces pages le fait avec la même passion, la même lucidité que celui qui nous plonge dans l’histoire et dénonce les dérives humaines de ces incompétents qui nous mènent : les dérives vaticanes, la colonisation, la libération, l’illusion du bonheur, la dictature et toutes les tragédies qui en découlent…
            Certes, il y a les inconscients, les insouciants qui trouvent parfois que l’herbe est plus verte et plus accueillante là où les mène le destin. Ce sont ceux qui se sentent bien partout où ils n’ont aucun ennui, là où ils mangent et dorment sans s’inquiéter des ravages d’un cyclone, d’un tremblement de terre, en un mot, pour qui seule compte leur sécurité psychologique ou matérielle.   Mais à côté d’eux, se trouvent des gens qui n’oublient pas leur terre natale et souffrent d’entendre ce genre de réflexion : Avec tout ce qui se passe chez vous, vous êtes chanceux de vivre ici.
            Quelle gifle ! Comment peut-on se sentir bien alors que nos frères et sœurs, des enfants innocents souffrent le martyr? Pas de nourriture, pas d’eau potable, pas de médicaments, absence de soins de santé, pas d’électricité, pas de sécurité… Une Somalie dans la Mer des Antilles !
            Mais les exilés, ne l’entendent pas ainsi. Bien-être ou pas ils refusent de fermer les yeux, de baisser les bras et n’acceptent pas de voir mourir leur patrie si chère à leur cœur, à leurs âmes. Le lecteur est parfois impressionné devant l’exposé que lui fait l’auteur sur la situation dramatique du pays. La négligence des gouvernements est une des causes des plus grandes qui gangrènent ce pays, car comme l’a souligné l’auteur, de nombreux membres de la diaspora seraient en mesure de mettre leurs connaissances au service de leur patrie.
            Les gouvernants, les corrupteurs manquent de confiance envers les exilés haïtiens. Ils craignent de perdre leur prépondérance sur le pays, préférant le voir périr que de le sauver. Aussi les exilés s’acharnent-ils par les moyens en leur possession, de crier leur douleur, leur indignation contre la tragédie qui se joue sous le regard impassible de la Communauté internationale supposée protéger les pays dits en voie de développement.
            Monsieur Dorismond se fait dans son ouvrage, le chantre du petit peuple qui ne vit que de malnutrition et d’analphabétisme. La Diaspora haïtienne très sensible à cette lamentable situation, s’efforce de palier à cette carence en faisant parvenir à leurs proches ou aux différentes Fondations qui soutiennent ce pays, leurs contributions financières.
            On comprend donc les révoltes de ceux qui n’ont qu’une plume pour baïonnette, seule arme à leur disposition. Les mots confiés au papier peuvent être très percutants. Il faudrait parfois s’en méfier.
            Nous disons merci à l’auteur pour ces pages très inspirantes remplies de mots qui aideront sans doute, à conjurer nos maux.
J-R MURAT
 
Note – 1 : Henri de Lacordaire : Le discours sur le droit et le devoir de la propriété (1958)
Note – 2 : Alfred de Musset dans « La nuit de mai ».


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Auteure

​Mme J-R. Murat

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Souvenirs...souvenirs...Jean Mathurin se dévoile

11/23/2019

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Souvenirs… souvenirs… Jean Mathurin se dévoile
 
Par Max Dorismond
 
Partir pour l’exil et jouer sa vie à pile ou face! On se souvient tous de ce dernier regard jeté furtivement par-dessus l’épaule pour immortaliser, une dernière fois, ou mieux, pour enregistrer sur la virtuelle pellicule de la mémoire, notre histoire particulière et personnelle avec ses pointillés. Tous, dans la diaspora, nous avons encore en tête cette ultime seconde, plaintive et muette, impossible à traduire dans aucune langue, pour décrire notre état d’âme, à ce moment précis de laisser définitivement, pour le meilleur ou pour le pire, la terre qui nous a vu naître.

Au pays d’accueil, une cassure s’opère et le temps commence à faire son œuvre de sape. Les hivers s’accumulent, lentement les jours passent et repassent. On s’acharne à butiner comme une abeille pour ériger la base de notre nouvelle vie quand, soudain, notre progéniture née au pays d’adoption, manifeste le désir de découvrir le passé de leurs géniteurs.

En effet, dans son innocence immaculée, le fils découvre qu’il lui manque un atome. Le désir de combler ce vide sidéral ne fait qu’un tour dans sa tête. Il se questionne inlassablement. Car, il existe un côté de ses parents qui demeure dans l’ombre, soit leur antécédent vécu dans un ailleurs qu’il ignore royalement. Une antériorité qu’il insiste à sortir, coûte que coûte, dans l’angle mort du débat identitaire, pour sa plénitude émotionnelle, affective et spirituelle. Et ses questions lancinantes nous interpellent profondément.
 
En fait, nulle diaspora n’y échappe. C’est exactement, cette touchante requête de son fils unique, Patrick, avocat de profession, qui a exhorté notre ami, le Dr. Jean Mathurin, à rédiger, malgré lui, ce livre tant désiré, cet opuscule intitulé « De Jacmel à Montréal – Au gré des souvenirs du passé », dans lequel il expose, pour la première fois, ses réminiscences laissées sur les contreforts de Jacmel, en guise de cadeau au cher héritier.

​C’est un recueil élégamment élaboré, un pur délice, que le public attendait depuis un certain temps. En commentateur avisé, Mathurin nous entretient quotidiennement, sur son blogue, de tout sur l’actualité présente ou passée. Sa passion de dire et de résumer nous apporte chaque jour un brin de fraîcheur dont on ne saurait se passer. Nous le retrouvons aujourd’hui avec son livre, dans la description et dans l’évocation d’une période révolue, à titre de marqueur identitaire.
Dans un style d’une simplicité désarmante, on eût dit qu’il vit encore les évènements décrits, tant son récit palpitant et vivant vient nous chercher dans notre recoin le plus profond. De sa naissance accidentelle, de la vie quotidienne des femmes qui l’ont élevé, de la division érigée en système, et des péripéties idiotes de la micro-société jacmélienne, Mathurin n’a rien négligé. Il nous prend par la main et nous emmène en promenade dans Jacmel et Port-au-Prince, avec des mots d’une autre époque, qui rime avec le calme ambiant et la curiosité d’un enfant surdoué. Rien n’est laissé au hasard, jusqu’à l’âge adulte :  ses études de médecine, ses lettres à Sylvie, sa chère moitié, partie étudier au Canada, son exil, son mariage et la naissance de Patrick etc… C’est un ouvrage qui se lit d’une traite, presque comme un roman d’aventure. C’est un pur délice. Du bon Mathurin!

Ce qui émerge pour notre bonheur dans le récit de Mathurin, c’est le caractère particulier de la vie provinciale. Ayant laissé Haïti à une époque où nous ne pouvions même pas oser penser à jouer au touriste local, c’est à l’étranger que la diaspora a pu découvrir le charme des provinces de chez-nous. À bâtons rompus, au hasard des rencontres, ou dans quelques écrits épars, certains nostalgiques nous entraînent parfois dans les méandres de leurs souvenances les plus chères, abandonnées ça-et-là dans leur coin de paradis. Vision idyllique, certes, mais plaisante pour notre esprit orphelin qui n’en demande pas plus. Mathurin nous l’offre à satiété, en nous faisant découvrir une destination captivante qui nous était étrangère.Certains pensent que cette littérature provinciale serait très bienvenue en diaspora. J’y souscris, car, sur tous les plans, elle serait utile par son côté pittoresque, touristique, culinaire, coutumier et, plus encore, au niveau politique, par exemple. 

Pourquoi politique? En effet, ayant l’histoire en partage, nous avons surtout connu les crimes majeurs qui ont défiguré la capitale durant le règne des Duvalier. Mais les abus dans ces provinces éparpillées, les petits crimes oubliés, ni vus ni connus, dans ces coins reculés, les gestes déshumanisants de certains macoutes ou militaires imbéciles, seraient inscrits définitivement pour l’éternité et pour l’histoire sur le Web afin que nul n’en ignore.
   Docteur Mathurin a brossé sincèrement et succinctement un pan de ce mal qui avait endeuillé sa belle province. Rares sont ceux d’entre nous qui n’avaient pas connaissance d’un camarade emportés durant cette angoissante époque, par cette folie innommable de ce temps maudit et que l’histoire semble négliger. Face à ce passé qui se perd et s’étiole, nous sommes condamnés au devoir de mémoire.
 
Max Dorismond
Mx20005@yahoo.ca

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